CORBEILLE SVP.

JOY & ALATIR.

C'est le soir. Les lumières des rues sont toutes allumées, et les fenêtres des bâtiments bien illuminées, projettent les ombres des personnes à l'intérieur de ces derniers. Les bars et restaurants sont bondés, et le bruit des coupes qui cognent et des hommes saouls qui crient sont courant. Les rires gras, le bruit des talons haut des jolies demoiselles qui passent, l'odeur d'alcool qui ravage l'endroit, tout ça c'est un environnement qui plaisait à Joy. Accotée au mur du bar gay, endroit où elle travaillait, la jeune femme regardait les passants, et s'amusait à décrypter leurs émotions. C'était l'heure de sa pause, elle faisait bien ce qu'elle voulait, de toute manière. La cigarette à la main, la veste à capuchon enfilée par dessus ses vêtements osés, elle relaxait, l'odeur de l'air frais de la soirée lui rappelant de bons souvenirs lors de son arrivée dans cette ville.

Lentement, tu retire ton capuchon de sur ta tête, laissant virevolter tes cheveux au vent, puis soupire de fatigue. Dans une demie-heure, tu devrais aller de nouveau de trémousser devant ces belles demoiselles en quête d'amour d'une nuit, pour un salaire plus que raisonnable, mais l'envie n'y était tout de même pas. Tu étais fatiguée, les cernes cachées par ton maquillage te le faisait bien sentir. tu fermais les yeux, passant ta main gauche dans ta chevelure de jais, t'imaginant écrasée dans ton lit, lorsque tu entendis une voix. Une voix qui semblait te parler.
Tu ouvrit les yeux, intriguée.

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Il se baladait en ville, habillé comme n’importe lequel des habitants de cette ville et non en assassin. Il cherchait quelque chose à faire. Il pensait allez dans un bar, mais le seul qui ne savait pas encore qu’il était mineur, était le bar gay. Il se dirigea vers cette réserve d’alcool. Une fois arrivé devant, il vit deux personnes dehors. Une femme qui fumait, elle avait l’air fatigué. Et un homme, il avait l’air embué par l’alcool… enfin bourré. Il s’approcha de la jeune femme, Alatir, lui, passa derrière les deux personnes et regarda dans le bar, espérant qu’il y est peu de monde. Il n’eut pas le temps de le voir, l’homme derrière lui haussa la voit. Alatir se retourna et vit l’alcoolique repartir, Il s’approcha de la jeune femme, elle n’avait pas l’aire d’être heureuse de sa rencontre. Il la regardait et ouvrit la bouche pour parler, mais il décida de réfléchir un peu avant. *Elle est belle… mais non pas la peine d’y penser, je suis assassin et elle va dans un bar gay… mais bon… * Cette fois si il parla réellement :
-Salut… Ça va ?
Il attendait une réponse, mais il voyait très bien qu’elle était fatiguer et que elle avait des problèmes ou allait en avoir.

JOY & ALATIR.

Un homme. Ça en vaux déjà beaucoup moins la peine. La jeune femme soupire, surprise de se faire aborder par un mec dans cette tenue, bien que cachée par sa grande veste. Ses yeux verts le fixent, le détaillent, pendant qu'il fait les salutations banales d'une conversation qui lui semblait semblable à des dizaines d'autres qu'elle avait eue. Les hommes faisaient tellement preuve d'originalité, ces temps-ci.

« Salut. » Commences-tu simplement. « Je vais bien. Et toi? »

C'est une réponse simple et assez prévisible, mais la fatigue t'embue le cerveau, et tes neurones semblent tellement lâches que même sourire paraît insurmontable. Bon, tant pis. Tu souries, faiblement certes, mais assez pour lui signaler que sa présence ne te dérange pas tant que ça. Tu passes de nouveau une main dans ta chevelure, ne sachant que faire d'autre avec ces dernière.

« Qu'es-ce que tu viens faire ici? T'as pas l'air de quelqu'un qui à l'âge d'entrer là-dedans. »

Tu commences à avoir chaud, et détache ta veste, sans te soucier du regard que le mec devant toi pourrait gentiment poser sur ton corps. Sous cette veste, tu n'avais simplement qu'un petit corset en tissu noir, semi-transparent, mais cachant la poitrine. De toute manière, à cette heure, et a l'endroit où tu étais, les gens n'avaient pas le temps de se soucier de la danseuse à moitié à poil.

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-Je vais bien. Et toi?
Alatir n’était pas convaincue, mais il n’insista pas. Il lui répondit tout simplement :
-Oui…
Il restait là sans s’avoir quoi dire. Il réfléchissait mais ne trouvait rien, il refusait chaque idée car, trop intime ou mal placer. Heureusement, elle me pausa une question qui troubla le silence :
-Qu'est-ce que tu viens faire ici? T'as pas l'air de quelqu'un qui à l'âge d'entrer là-dedans.
Il prit le temps de réfléchir. Elle détacha sa veste, mais Alatir continua de regarder son si jolie visage. Il ne remarqua même pas la tenue qu’elle portait en dessous. Il finit par dire :
-Effectivement, je n’ai pas l’âge. Mais c’est le seul bar de la ville qui ne sait pas encore que je suis mineur. Et toi, que fais-tu ici ? Tu m’as l’aire bien fatiguée.
Il sentait que la conversation allait s’arrêter là et ne le voulais pas. Il chercha encore, il se sentait con devant cette fille à ne rien dire. Il tomba soudain sur une évidence : son nom, il ne le connaissait pas.
-Comment appelles-tu ? Dit- il timidement.

JOY & ALATIR.

« Je travaille ici. Je suis danseuse dans ce bar gay. Et de la fatigue... c'est un terme que je trouve un peu trop faible, en ce moment. »

Ce qui était tout de même étrange avec ce mec, c'est qu'il la regardait dans les yeux. Elle qui était si peu habituée de se faire regarder de la sorte par une personne du sexe masculin ne savait pas trop comment réagir, mais ne laissait rien paraître. Elle était bonne pour ça, feinter des émotions, cacher ses vraies réactions. Elle prit une bouffée de sa cigarette qui commençait à se faire toute petite à cause de sa faible utilisation. La jeune femme souffla la fumée au visage du jeune homme, un semi-sourire moqueur au visage, puis jeta le mégot par terre.

« Joy. Joy Stoner. Puis-je avoir l'honneur de connaître le tiens aussi? »

Alors que tu finissais ta phrase, tu entendis une voix rauque et grasse s'approcher et sortir du bar. Le gérant. Ce gros con, qui avait été nommé par je ne sais quel hasard, était celui qui te donnais ton salaire, mais qui te donnais la vie dure. C'était un vieux porc, à la barbe sale, qui adorait voir se trémousser les femmes. Dans un bar gay en plus, trouvez la logique. Bref, le vieil homme se pointa dans l'entrée de la porte, la chemise ouverte, tachée d'alcool et de choses bien crade, et vous fixa, tout les deux, un par un, puis revint à toi, jolie jeune femme. Un sourire pervers étira ses babines graisseuses.

« Faut que tu entres, mon choux, je dois te parler... » Qu'il marmonne, visiblement bourré.
« J'suis en pause, connard, va abuser sexuellement d'une autre lesbienne ailleurs. » Que tu lui réponds sans aucune gène, regardant encore le jeune homme qui t'avais abordé il y a de cela quelques minutes.

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-Je travaille ici. Je suis danseuse dans ce bar gay. Et de la fatigue... c'est un terme que je trouve un peu trop faible, en ce moment.

Un sourire passa furtivement sur le visage d'Alatir quand elle parla de fatigue. Puis il se dit *Je comprens maintenant... ça ne doit pas être super comme travail... Mais j'y peux rien... bon je dis quoi ?* Il ne savait pas quoi dire, comme d'habitude. Mais elle pris une bouffé de sa cigarette et lui souffla au visage. Il sourit et elle continua :

-Joy. Joy Stoner. Puis-je avoir l'honneur de connaître le tiens aussi?
Il entendit son nom, un nom magnifique selon lui. Il allait répondre, mais il n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche ; il entendit un bruit et la porte du bar s'ouvrit sur un homme gras et sale, visiblement bourré. L'homme n'avait pas encore commencé à parler, Alatir savait déjà qu'il le détesterait. Enfin il parla :

-Faut que tu entres, mon choux, je dois te parler...

Alatir actionna le mécanisme de la seule arme qu'il avait gardé avec lui, la lame cacher dans sa manche gauche. Un « Clic » retentit, personnes ne l'entendit. Enfin Joy répondit :

-J'suis en pause, connard, va abuser sexuellement d'une autre lesbienne ailleurs.

L'homme l'insulta une dernière fois et partit. Alatir cacha sa lame dans son dos le temps de la ranger. Il pensa *J'avais raison, j'ai aucune chance... apparemment, elle est lesbienne... ça ne m'empêche pas d'en faire une amie...* Il se tourna vers Joy et remarqua qu'elle ne l'avait pas quitté de regard, il en fut troublé. Il réussit quand même à dire :

-Alatir. Je m'appelle Alatir al-Sayf. C'est Turque...

JOY & ALATIR.

Joy sourit, visiblement amusée par les réactions du jeune homme en face d'elle. Ils se troublaient l'un l'autre sans s'en rendre compte, et
ça donnait quelque chose d'assez étrange, mais de plaisant. Il se nomma donc, un nom original, Turque, selon ses dires. Tu trouvais ça nettement plus classe et sympathique que Joy. On vois qui avait eu de l'imagination lors de la naissance.

« Turque? Mon dieu, c'est génial... T'es arrivé ici quand, alors? » Demande-t-elle, intriguée.

Involontairement, elle baille, se cachant le visage avec son coude. Bon sang, ce qu'elle est crevée! Et puis elle n'a toujours pas regardée l'heure. Et l'heure lui dit qu'elle dois retourner travailler. Elle soupire, puis retourne à Alatir.

« Bon, je dois retourner travailler. M'enfin, servir les clients, pour l'instant. Si tu veux, j'te fait entrer et demande a la barman des verres gratuits pour le petit monsieur? »

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Elle souriait, Alatir la trouvait splendide. Il la regardait, elle ne laissait paraître que sa fatigue. Alatir aurais voulu rester plus longtemps, mais il voyais bien qu’elle avait du mal à rester éveiller. Il restait là, sans bouger, pour passer le plus de temps possible avec elle. Il se décida enfin. Il chercha une phrase simple et compréhensible, se qui était rare avec lui, pour lui dire au revoir. Mais elle demanda, encore une fois juste avant qu’il parle :
- Turque? Mon dieu, c'est génial... T'es arrivé ici quand, alors?
Il sourit en voyant l’enthousiasme de Joy. Puis le sourire disparut dès qu’il pensa à la cause de son arriver dans cet ville : sa famille, ceux qu’il considérais comme des frères, ils sont tous morts. Il s’empêcha de pleurer. Il ne savait pas si il devait lui dire, elle lui demanderais sans doute pourquoi, ou qui il était réellement. Il ne voulais rien lui cacher, c’était bien la seul personne à avoir cet "honneur", mais il ne pouvais se résoudre à lui avouer qu’il était assassin. Il avait un dernier choix, arrêter la conversation, surtout qu’elle baillait de plus en plus. Mais sa non plus, il ne voulais le faire c’était une impasse. Elle continua :
- Bon, je dois retourner travailler. M'enfin, servir les clients, pour l'instant. Si tu veux, j'te fait entrer et demande a la barman des verres gratuits pour le petit monsieur?
- Non, je vais rentrer chez moi… je pense que sa vaut mieux…
Une larme apparut sur son œil, il pensait encore à sa famille. Il baissa la tête et tourna les talons.

[ Hop, comme ton personnage s'en va et que je sais plus du tout quoi lui répondre... et bien je suppose que le rp est fini? ]

Je déclare donc se Rp : TERMINE