JOY. » Your dirty little secret.

Useless thing is useless.

Je veux juste être... tranquille. Certaines personnes ne le comprendrons jamais, je le crois bien. Ces personnes, justement, se sont incrusté dans ma vie, aussi bien en ennemis qu'en amis. La plupart du temps, j'essaie de ne pas trop m'en faire, mais socialiser fut jadis un sport extrême, pour moi. Des amis m'ont botté le dernière jusqu'au sang pour me faire comprendre qu'avoir un cercle d'ami serait bon pour moi. Et je les crois. Certains amis se sont juste démarqué plus que d'autre. Tout au long de mon histoire, des personnes m'ont suivit, et vont continuer à me suivre.
Kaleb Dolmayan. Ce mec, c'est le meilleur ami par excellence. Quand nous étions petits, je me rappelle de quelque chose qui m'avait marqué. Nous habitions dans le même quartier de pauvre. Tu jouais avec tes amis, qui avaient ton âge. Moi, je me suis pointée, le sourire étiré jusqu'aux babines, le premier sourire que j'avais fait après la mort de mon père. Tu le savais bien, toi, que ta bande me méprisait, mais tu les laissas faire, et tu préféras jouer avec moi, avec des bouts de bois moisis. C'est rien, dans la tête de certaines personnes, mais pour moi, ce fut un moment... marquant. Tu étais la seule personne qui s'intéressait à ma santé, à ce que je vivais, parce que même si je ne le laissait pas paraître, j'étais très très malheureuse. Je t'aime Kaleb, ne change pas, s'il-te-plait.
En descendant dans la liste de mes amis qui me soutiennent jusqu'a la mort, il y a Celena Pilner. Une fille magnifique, avec qui j'ai eu beaucoup d'aventures, bonne comme mauvaise. Malgré notre relation ambigue et les jugements que portent les gens sur nous, nous sommes sure ce que nous faisons, et nous les laissons bavarder pour rien dire. Moi et Celena faisont ce qui nous plait avec nos corps, et puis voilà quoi. Ma meilleure amie, on y touche pas, on l'insulte pas, on ne lui fait rien que je pourrais vous faire regretter par la suite, ne l'oubliez pas. Cette petite blonde là, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
D'autre personnes qui peuvent me comprendre sont aussi Alatir Al-sayf et Kokoro Nekomura. Ce sont toutes deux de belles personnes qui ne se préoccupent pas de ce que je fais, qui me laissent vivre et qui m’apprécient ainsi. Je les admire de réussir à ne pas me juger sur ce que je fais et comment je me comporte. Sérieusement, il faut l'avouer, je ne suis pas le genre de fille qui semble normale lorsqu'on la croise dans la rue... m'enfin, j'adore m'entourer de ses personnes de temps en temps, pour parler et passer le temps.

Pour l'instant, personne ne semble me détester. Sauf mon gérant. Mais en même temps, il ne me déteste pas. Il me jalouse. Il me veux. Et je trouve ça dégueulasse. Il nous abuse tous au travail. Ce mec est un salaud de la pire espèce, un gros tas toujours bourré et un imbécile sans famille car cette dernière l'a abandonnée. Et je les comprends. Vivre avec un connard de merde dans son genre... non merci. Es-ce qu'il a des enfants, ce type? J'espère pas...

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Dangerous thing is dangerous.

Mon histoire? Et bien, la voici. Je suis née dans un trou perdu, noir de New-York. Un trou de pauvreté et de débauche, de tristesse et de violence. Mon ami Kaleb pourrait en témoigner aussi, ce n'est pas un trou pour les petites filles. Mes parents se nommaient Clyde Stoner et Maelle O'Bryan. Un père con jusqu'à l'os et une mère généreuse et magnifique. C'est dommage qu'une si belle femme aie marié un imbécile dans son genre. Sérieusement, je crois que ma mère fut l'élément déclencheur de ma lesbianitée. Tant pis, ce n'est pas trop dans le sujet. Bref. Mon père se foutait le nez dans toute sorte de merde, dans la drogue, l'échange de femmes, il avait un important trafic d'alcool dans le grenier de notre petite maison. Dans le fond, il lançais carrément notre famille dans la merde. Pour sa mort, je préfère faire court car c'est quelque chose qui me reste au travers de la gorge. Un jour, mon père avait perdu une grosse cargaison d'une drogue qui coûtait la peau du cul. Les big boss qui lui avaient fournit la cargaison, pas content du tout, s'étaient pointés chez moi, un soir ou nous étions tous autour de la table. Ils défoncèrent notre petite porte en bois d'un seul coup de pied, saccagèrent la maison, et tirèrent une balle en pleine tête à mon père, juste devant moi. Ensuite, ils violèrent ma mère encore et encore, jusqu'a ce qu'elle arrête de crier et pleurer. Et... pfff. je vais arrêter la.
Ma mère me fit l'école à la maison, pour éviter que je me fasse poser des questions, Kaleb venait l'aider de temps en temps, jusqu'au jour ou je revint de jouer avec mon meilleur ami, trouvant ma mère morte pendue dans la toilette, le visage mauve, les yeux exorbités. Après ça, je déménageai, et tentai d'oublier tout ce qui venait de se passer. Je m'installai chez mon oncle, qui me laissa la maison car il n'était jamais là. Je devint danseuse dans un bar gay. Je baisai encore et encore, pour oublier la peine. Je rencontrai des gens supers, comme des trous du cul, et j'oubliai, du moins, une partie de mes problèmes.
Une partie, seulement.

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